" Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité "
Les DÉTECTEURS AUTONOMES AVERTISSEURS DE FUMÉE : A quoi ça sert ? Quelle obligation pour les logements ? Quel modèle choisir , …. pour plus d’information : TELECHARGER LA PLAQUETTE COMPLÈTE (PDF)
DOSSIER COMPLET POUR COMPRENDRE : dangers-du-monoxyde-de-carbone-co
L'appel des Sapeurs-Pompiers à la prudence
Au cours de l’année 2015, 270 feux de broussailles ont parcouru 150 hectares d’espaces naturels en Haute-Vienne ; des chiffres importants à prendre en considération.
graphe stat 2015 feux de végétations
Les sapeurs-pompiers du SDIS 87 invitent donc la population à une grande vigilance en ce début de saison printanière et souhaitent une sensibilisation particulière sur les risques d’incendie sur le territoire départemental.
Les prochaines conditions climatiques vont favoriser les particuliers comme les professionnels à entreprendre des travaux de jardinage et envisager notamment des écobuages et des destructions de végétaux par le feu.
La non prise en compte du vent, l’absence de pare-feu, le défaut de surveillance ou le manque de premier moyen d’extinction voire même d’alerte des secours ont encore conduit, l’an passé, de simples brûlages dirigés, vers des incendie de broussailles, de cultures ou de forêts.
Ces imprudences ou le non respect de la réglementation, peuvent également entraîner des conséquences bien plus graves comme des intoxications par les fumées, des brûlures et bien sûr des accidents de circulation routière lorsque des fumées se propagent sur les routes, limitant considérablement la visibilité.
Les sapeurs-pompiers de tous les centres du département ont été mobilisés, de trop nombreuses fois en 2015, pour lutter contre ces types de feux volontaires, allumés dans le but de détruire simplement des déchets de taille ou des végétaux sur pied.
Il semble nécessaire et indispensable de rappeler les règles de prudence concernant l’emploi du feu et d’appeler les professionnels et les particuliers au respect des règles et à la vigilance :
« Un particulier n’a pas le droit de brûler ses déchets ménagers à l’air libre. Les déchets dits « verts » produits par les particuliers sont considérés comme des déchets ménagers. Ainsi, il est notamment interdit de brûler dans son jardin : l’herbe issue de la tonte de pelouse, les feuilles mortes, les résidus d’élagage, les résidus de taille de haies et arbustes, les résidus de débroussaillage, les épluchures. Les déchets verts doivent être déposés en déchetterie ou dans le cadre de la collecte sélective organisée par la commune. Vous pouvez également en faire un compost individuel . Néanmoins, dans une zone rurale ou péri-urbaine dépourvue de déchetterie dans laquelle aucun système de collecte n’est prévu, il est possible de faire brûler ses déchets verts dans son jardin sous certaines conditions »
Brûler ses déchets verts dans son jardin peut être puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €.
Pour plus de renseignements : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31858
Seuls les feux de plein air comme le brûlage des déchets verts résultant d’une exploitation agricole, le brûlage issu des travaux forestiers au titre du code forestier, l’écobuage et les feux festifs (feux de Saint Jean, feux de camps…) et de loisirs (barbecue, ..) peuvent être autorisés sous conditions par l’arrêté préfectoral n° 2013–163 du 9 juillet 2013.
Conseils préventifs :
Ramonage : Faites régulièrement ramoner le conduit d’évacuation des fumées de votre cheminée. Cette opération permet de décoller les résidus de combustion et d’éviter un départ de feu. Idéalement, faites appel à un ramoneur. En matière d’entretien des cheminées, il est conseillé de faire ramoner au minimum une fois par an votre installation. Renseignez-vous auprès de votre assureur, il a peut-être des exigences particulières sur ce point précis (certaines assurances obligeant à deux ramonages par an).
On entend par ramonage, le nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit de fumée, afin d’en éliminer les suies et dépôts et d’assurer la vacuité du conduit sur toute sa longueur.
Certains produits chimiques sont proposés sur le marché, afin de ramoner les conduits. Ils sont parfois accompagnés de certificats. Ces certificats ne peuvent remplacer ceux fournis par les ramoneurs, dans la mesure où ils ne remplacent pas le ramonage mécanique. Ce nettoyage n’est donc pas interdit, mais il ne remplace aucunement le ramonage mécanique, qui lui est obligatoire.
Trappe de visite : Posez une trappe de visite le long du conduit de cheminée. Elle permet non seulement de contrôler la propreté du conduit mais facilite également l’intervention du ramoneur et le cas échéant celle des pompiers. Une opération de faible coût.
Joint d’étanchéité : Si vous possédez un insert, contrôlez régulièrement, par un simple coup d’œil, le joint de la vitre. Car un joint défectueux laisse passer les fumées et autres gaz de combustion. Si vous estimez devoir le changer, procurez-vous en dans les magasins spécialisés.
Conseils d’utilisation : Que brûler ?
Solvants interdits : N’utilisez aucun solvant ou alcool permettant de faire démarrer le feu un peu plus vite.
Surveillance : Ne laissez jamais une flambée dans votre cheminée sans surveillance. De fait, ne chargez pas la cheminée pour la nuit alors que vous allez vous coucher…
Que faire en cas d’incendie ? Reconnaître le feu de conduit de cheminée : Tout feu de cheminée se caractérise par une odeur spécifique, un ronflement anormal dans le conduit (bourdonnement ou ronflement), la chute de débris de suie (comme s’il neigeait des flocons noirs ou incandescents), une fumée abondante, des étincelles voire des flammes au débouché supérieur du conduit.
Conduite à tenir
Les conséquences d’un feu de cheminée peuvent être graves :
Baignades : pour un été en toute sécurité
NOYADE : 3,6 MORTS PAR JOUR EN 2015 CONTRE 2,9 EN 2009 EN FRANCE
En France métropolitaine et dans les départements et collectivités d’outre-mer, entre le 1er juin et le 30 septembre 2015, 1 391 personnes ont été victimes de noyades suivies d’un décès (553 décès) ou d’une hospitalisation.
Sur 1 219 noyades accidentelles enregistrées, 602 (49 %) ont eu lieu en mer, 294 (24 %) en piscine, tous types confondus, 156 (13 %) en cours d’eau, 130 (11 %) en plan d’eau, et 37 (3 %) dans d’autres lieux (baignoires, bassins…).
En 2015, les sapeurs-pompiers de la Haute-Vienne sont intervenus 8 fois pour des noyades dont 3 suivies de décès.
Rappelle des consignes de sécurité élémentaires :
1/ Avant la baignade
2/ Restez vigilant pendant la baignade
Avec vos enfants
Pour vous-même
3/ Équipez votre piscine d’un dispositif de sécurité
Chaque année, malgré l’obligation d’équiper les piscines d’un dispositif de sécurité, de jeunes enfants se noient.
La vigilance des adultes reste indispensable pour éviter les accidents
4/ Pratiquez vos loisirs nautiques en toute sécurité
20% des noyades ont lieu pendant une activité autre que la baignade : bateau, pêche, plongée, canoë, kayak, rafting… Ces noyades sont souvent dues à une chute ou à un malaise.
Enquête Noyades 2015 : www.invs.sante.fr